Expériences (de 3 heures à une journée) à combiner dans un programme personnalisé
Période › 1 à 10 mois
Le décideur est appelé à construire, en amont de la définition du programme, un parcours d’expériences sur mesure pour développer les compétences-cibles identifiées.
Pendant une période de transition professionnelle ou de management opérationnel, le décideur se voit proposer une expérience d’une durée allant de 2h à 2 jours tous les mois. Entre deux expériences, lors du retour à son emploi du temps habituel, le décideur peut revenir sur ses acquis et en intégrer un certain nombre dans sa pratique professionnelle.
Ces programmes permettent une adaptation au plus près du rythme et des besoins de progression des décideurs impliqués. Ils facilitent un temps de réflexion et appropriation des acquis entre chaque expérience. Ils favorisent l’équilibre, au sein du programme, entre expériences individuelles et d’autres impliquant un collectif, issu d’une ou de plusieurs entreprises.
Il s’agit de trois expériences de dialogue entre un champ professionnel artisanal (la restauration du patrimoine), un univers où les goûts personnels, les valeurs de marché et l’intelligence émotionnelle se rencontrent (les collectionneurs) et les artistes contemporains qui acceptent de se confronter aux grands maîtres du passé.
Trois expériences proposées sur ce thème, en partenariat avec le laboratoire de restauration Arcanes (6 jours, à rythmer sur une période de 6 mois).
Quel équilibre entre considérations rationnelles, maîtrise technique et apport créatif dans le processus d’innovation ? Où faut-il placer le curseur, en fonction de la période que traverse l’entreprise ? Quelle place accorder à la prise de risque du décideur et de son équipe ? Quel dialogue possible entre tradition/stabilité et apport des nouvelles générations ?
Exercice du regard et dialogue entre la technique employée pour réaliser les œuvres, pour les restaurer et le ressenti des artistes, des collectionneurs et des décideurs ;
Participation au processus de restauration d’une des œuvres de l’atelier et/ou participation au parcours créatif de l’un des artistes contemporains à l’œuvre ;
d’idées et d’actions avec des personnalités extérieures à son champ professionnel : les décideurs sont confrontés en alternance au regard du restaurateur, à celui du collectionneur, et à celui de l’artiste, lui permettant de forger son propre point de vue sur la place de l’œuvre originale telle que conçue par l’artiste par rapport à la vie de l’œuvre et à sa réception.
Les deux attitudes cognitives-cibles de la méthode Viarte, que sont la réflexion par analogie et le souhait de changer le status quo, irriguent ces expériences, qui se déroulent en alternance dans le laboratoire de restauration et dans des lieux culturels, en fonction des artistes retenus.
Un retour sur la problématique spécifique de l’entreprise concernée est prévu à la fin de chaque journée.
Il est proposé au/x décideur/s de participer au jury de sélection d’un prix international d’art contemporain reconnu, en partenariat avec un organisateur institutionnel (en fonction de la période de l’année).
Comment se forger une opinion personnelle lorsque l’expertise professionnelle est maîtrisée par d’autres ? Quelle place pour ses préférences et ses goûts personnels ? Comment se connaître et utiliser son intelligence émotionnelle pour faire avancer un projet collectif ? Comment exprimer ses accords et ses désaccords, en nouant des relations de qualité avec ses alliés mais aussi ses adversaires ?
Compréhension et observation du travail des artistes candidats ;
Élaboration individuelle et collective d’un classement des travaux et préparation du vote du jury ;
d’idées et d’actions avec des personnalités extérieures à son champ professionnel : analyse des modalités de jugement des commissaires et jurés professionnels : Qu’est-ce qu’on regarde dans le travail des artistes ? Comment les accompagner dans un projet d’exposition et de mise en valeur de leur travail ? Quelle part de subjectivité et d’objectivité dans la prise de position personnelle ?
Un retour sur la problématique spécifique de l’entreprise concernée est prévu à la fin de chaque étape de la sélection.
Stéphanie Fabre + Eric Gillet, architectes, invitent à une réflexion en profondeur sur la notion de lieu de travail idéal. Ils proposent de « sculpter du vide », afin de signifier comment l’interaction entre les personnes est intimement liée aux espaces qu’elles pratiquent et à la manière dont elles les perçoivent. À partir de sa propre expérience et des bouleversements de cette année confinée, chacun pourra s’aventurer vers « son » endroit idéal, créer un environnement propice pour articuler les aspirations individuelles et le projet collectif de l’entreprise. Sessions de travail individuel de 4 soirées, un rendez-vous par semaine, suivies d’un week-end résidentiel pour la recherche en groupe (3 personnes) ;
Participation à une « writer’s room », au contact de scénaristes de séries audiovisuelles au travail, en partenariat avec la société de production Federation entertainment ; ensuite, rédaction d’une vision commune (durée trois jours), avec la participation de scénaristes de grandes séries (Bureau des légendes, Undercover, Your Honor) ; déplacement possible à Séries Mania à Lille, festival international consacré aux séries télévisées, à la rencontre des récits, des métiers et des acteurs de ces œuvres audiovisuelles à succès ;
Stage d’introduction à la démarche Art-Science, en partenariat avec le Centre de Recherches Interdisciplinaires (deux fois une demi-journée au Centre de Recherches Interdisciplinaires, nouveau campus dans le Marais à Paris), à la recherche d’un équilibre entre arguments rationnels et perception sensible pour optimiser sa capacité à transmettre son idée, son opinion, son projet;
Participation à un atelier d’échange d’une journée avec un groupe de jeunes entrepreneurs et de jeunes artistes, versés dans les cultures post-internet, au sein du Think Tank AFK (Away From Keyboard) de la création durable à la « Gaîté Lyrique, lieu des cultures numériques » (Paris) ;
(télétravail ou équipes physiquement dispersées) Participation à un ouvrage issu de l’écriture collaborative par accès à une creative room animée par un écrivain de renommée internationale, à partir de la plateforme Panodyssey (Panodyssey, Le nouveau monde de la créativité) ; le groupe, animé par l’écrivain, peut rechercher des talents par la plateforme (ex. il nous manque un illustrateur, ou un traducteur, la décision collective est prise d’en chercher un et de le choisir parmi les répondants) et peut décider de faire accéder à l’ouvrage en construction des lecteurs extérieurs. Le programme est construit sur une durée de 4 mois d’écriture collaborative, chaque participant consacrant environ une journée cumulée par mois à ses contributions à la plateforme, suivie d’une journée et demie de cadrage et de bilan en présence de l’écrivain-animateur ;
Stage d’une journée d’introduction à l’art thérapie avec pratique de la sculpture en bronze (« création qui conduit à soi-même »), encadrée par la sculptrice et psychologue Myriam de Lafforest ;
En partenariat avec ESCP Business school – Jean-Baptiste Say Institute, atelier d’Art thinking pour accompagner les projets technologiques et d’intelligence artificielle des entreprises-clientes. Il s’agit d’introduire, par une méthode éprouvée et originale, les questions philosophiques, politiques, sociétales et environnementales dans un projet d’innovation technologique.
(Respect de l’environnement, de la diversité, de l’intégration de la différence, de l’inclusion, de l’égalité homme-femme, de la lutte contre le racisme et l’antisémitisme), dans le cadre de la raison d’être de l’entreprise : stage de photographie de deux journées espacées d’un mois sur le thème de l’identité, accompagné par le photographe Assaf Shoshan et fondé sur la prise de vue par les décideurs en format photo d’identité d’un groupe de migrants, à partir du projet T.N. Simplon (dont les photographies ont été achetées au photographe par le Centre Pompidou).
Stage de quatre jours – répartis sur plusieurs mois – de réalisation d’un film documentaire à partir de l’œuvre sculptée d’Ousmane Sow (artiste sénégalais disparu en 2017) : l’humain sculpté dans de matériaux de récupération.
Stage de photographie de deux journées espacées d’un mois sur le thème du paysage et de sa préservation, à partir d’un lieu abandonné ou détruit dans l’histoire récente, accompagné par le photographe Assaf Shoshan à partir du projet Umm Esh Shaqaf (village palestinien passé sous contrôle israélien et abandonné en 1948).
Expérimentation d’une pratique artistique (learning by doing), l’écriture de fiction théâtrale, télévisuelle ou cinématographique, en partenariat avec le Centre de Recherches Interdisciplinaires et le scénariste-biologiste Aurélien Peilloux, une demi-journée tous les mois pendant 4 mois.
Rencontre en tête-à-tête entre un décideur avec un artiste d’excellence, dans le lieu de production de ce dernier, en compagnie d’un « médiateur » (historien de l’art, formateur ou coach en fonction du projet pédagogique retenu en amont par l’entreprise et Viarte), une demi-journée tous les mois pendant trois mois, ou suivi d’un projet artistique pendant trois jours en résidence chez l’artiste, dans l’atelier ou le studio de l’artiste retenu (liste des artistes ayant donné leur accord de principe disponible sur demande).